On vous observe !!!

dimanche 2 octobre 2011

1er Octobre : Enfin sur l'eau !!!

  Près de deux mois aux Marquises et enfin, je m’aventure sur l’eau.
  Ainsi, ce jour d’inauguration d’un nouveau bateau marque aussi mon dépucelage !
  E bé ! Difficile de rester zen, de ne pas redevenir ce gamin excité au matin de Noël, ou de rester au repos à une party de Hugh Marston Hefner …
  De la mer, les paysages sont fantastiques, impossible de rester de marbre devant la puissance que dégage ces côtes marquisiennes. Les falaises, les rochers, l’océan, les pahu qui résonnent au loin, il ne manque plus que King Kong affrontant un T-Rex.
  Ce matin, c’est test du bateau : cool tout tourne bien, c’est bon signe.     Vivement cet après-midi !



  Je fais fi de cette satanée grippe qui me gonfle depuis une semaine, je choisis de quoi jigger, lancer et « madaïer »  comme il faut bien.

  J’ai une sacrée envie de sashimi, on va viser les thons, c’est dit !

  La mer est pas calme, et c’est venteux (comme d’hab en cette période), on a décidé de rester à proximité directe de la baie.
  Je décide, en parfait petit joueur, de débuter en jiggant en light avec ma vieille mais toujours verte SHIMANO Trevala TVS 66M (tant décriée et sous-estimée à Tahiti) montée avec mon SHIMANO Sustain 8000 FE ancestral et tout tordu, armée d’un jig XESTA AfterBurner 100 gr. (Très bon rapport qualité/prix/performance, faites un tour chez Wong Hen à PAPEETE ou mieux cherchez online).
  Premiers lâchers : que des bébés Paihere, relâchés comme il se doit.
  On bouge,  je décide de prendre la canne à madaï pour jigger en mini de 40 gr. Y’a environ 30 mètres, je touche le fond, deux coups de moulinet et là, grosse baffe.



Gros coups de tête, gros rushs, c’est lourd, suis pas sûr que la tresse de 30 Lbs (YGK Ultra Castman Generation II reconvertit pour le jigging car trop de mauvaises surprises en casting) et le leader de 40 Lbs (YGK Galis Fluoro : excellent !) puissent tenir.
10 Minutes de combat, et après trois rushs « bizarres », Manu et moi on devine hélas qu’on a affaire à un squale.  Encore dix minutes de plus, et celui-ci remonte à la surface ; c’est un gris de 2.50 m environ, il est naze et piqué parfaitement par le POWERFULL ASSIST SHOUT 3/0 (Excellentissime !). On le tire avec précaution vers la coque et là, le décrochage se fait comme par magie, tout seul. Allez comprendre comment un shark de cette taille peut se jeter sur un mini jig !?
On décide de bouger et j’en profite pour récupérer un peu, y’a pas que la SHIMANO Tescata ML et le SHIMANO Calcutta TE Lucanus Version qui ont souffert sur le squale.

  Je regarde ma nouvelle toute vierge YAMAGA BLANKS Blue Sniper TUNA 82/6 30 gr à 80 gr, elle est montée avec un Stella SW 10000 en 60Lbs et leader 70Lbs et armée d’un SOULS Brabus tout vieux et usé que j’ai sorti de sa retraite. La canne semble s’impatienter : be patient, my virgin ! , be patient…

(Note : Je me suis procuré cette canne à un super prix auprès d’un très très bon pote, email moi si tu veux ses coordonnées.)

  Je poursuis en jigging plus consistant, canne SMITH AMJ 52EX montée avec un Stella SW20000 en tresse JB Hollow Core 80 Lbs (Da great one !) et leader mono 130Lbs  YGK Super Soft (pas mauvais du tout). Je tire au sort un jig, et comme par hasard c’est l’hyper célébrissime 220 g Seven Seas HOOKER 1 (colori DogTooth) qui est choisi …
  Y’a environ 30 mètres de profondeur dixit Manu, je lâche le morceau de plomb si coûteux (vraiment beaucoup trop cher !!!) ; il file au fond, l’atteint presque, mais est stoppé par un petit « truc » nerveux et de taille correct : çà sent le paihere à plein nez. Jolie défense mais des tressautements sur la ligne me font faire la grimace : les requins sont là. La sanction tombe, nette et cruelle pour le poisson.



  J’hésite deux secondes à poursuivre dans le secteur, mais je m’entête et je relâche le truc en plomb. Je touche le fond, je mouline, deux coups de canne et c’est parti, hook up ! Encore un Paihere, celui-là est petit, il atterrit vite fait sur le pont, une photo et il retrouve l’océan.



  Je relâche et bis repetita. 5 lâchers, 5 Paihere … suis fiu !!! J’en garde un pour la pitance de ce soir.
  Alors que nous cherchions du regard un autre spot à tester, notre attention est attirée (drôle de formulation … les initiés comprendront) par un joli banc d’oiseaux excités ; çà sent le potin, donc les thons ne devraient pas être bien loin.

(Note : à partir d'ici, plus de photo parce les conditions météo étaient bien trop limites pour mon petit Canon pas équipé pour çà.) sorry
 
  On se place de manière adéquate (hé ! hé !), je prends la YAMAGA  en main, bonne sensation, le set up est léger et je sens qu’il a de la puissance à revendre.
  Premier lancer, çà décolle pas mal du tout sur 50 mètres (oui, oui j’ai mesuré à la réglette) malgré le vent. Le leurre atterrit là où il faut (hé ! hé !), jerk, jerk, long jerk et BOOM ! C’est lui !!!! SASHIMI !!!!
Il est petit mais suffisant pour pouvoir un peu jauger la canne ; je tire dessus, je la laisse faire, je taquine les angles meurtriers : super canne !
Le Yellowfin fini à bord rapidement. 
  Je remplace le Brabus par un RAPALA SUBWALK réarmé, le leurre part comme une balle, touche l’eau et j’entame le walk the dog lent ; pas le temps de calculer, une première baffe, décroché, walk, walk, baffe, décroché (rrrrr… !!!), walk, walk, HOOK UP !!! un autre petit bonheur pour estomac qui atterrit dans la glacière avec son congénère.

  Je stoppe là, deux thons suffisent largement pour nous.

  On fait une pause et j’en profite pour regarder un bateau arrivé à proximité, il est composé par trois jiggers dont Christophe (dont j’ai fait la connaissance hier) pionnier du jigging aux Marquises. Ils s’éclatent bien, çà mord bien, ils ont dû planquer des aimants à poissons sous leur coque ! lol !!!
  Je m’essaye un peu aux madaï, mais ce sera morne plaine pour moi, peut-être que sur de plus grands fonds, la chanson ne sera pas la même ...

  Il est bientôt temps de rentrer, avec Manu, on pense à « Main-Main », proprio du nouveau boat, on se dit qu’un thon entier lui ferait bien plaisir ; je réarme la YAMAGA avec mon vieux Brabus.
  On se replace à proximité du banc d’oiseau tout près, tout en essayant de ne pas gêner l’équipage de Christophe.
Je lance le leurre, long jerk, short jerk, long jerk, pause, jerk, KABOOOM !!!! là, c’est gros ! bien gros !
La canne plie plus que de raison, je tends la canne en direction de la folle bestiole. Le Stella chante fort, puis hurle ! Je pompe, c’est vraiment gros et lourd ! Celui-là, c’est Big Big SASHIMI pour tout le monde !!!
Les rushs sont furieux, il est particulièrement nerveux pour un gros, je relâche le freinage pour éviter la casse ; d’un coup un big rush et c’est ... la casse !!! RRRRR….. !!!!! C’est la pêche … Le leader a lâché à mi-longueur (endommagé ou sectionné ?); bye bye mon cher et trop dispendieux Brabus, puisses-tu reposer en paix au Paradis des leurres TOP. Amen.

  « Main-Main » devra se « contenter » de modestes filets de thon …



Fin de ma première session sur l’eau.

L’aventure continue.                Woof !

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