On vous observe !!!

dimanche 7 juin 2015

Te Toa O Te Tai - Gambier : "PONI ' ONI ' O" !!!




Kaoha Nui Los Addicted Ones !



 Plus vraiment le temps de faire dodo en paix …

 Un nouveau trip aux Gambier a eu lieu.


 C’est une gang de 4 brésiliens qui ont décidé de prendre du bon temps sous le soleil de Mangareva et ses sœurs.
 Silmar, Rodrigo, Gustavo et Zeka ont, comme de bien entendu, apporté avec eux l’éternelle énergie positive des brésiliens.

 Deux d’entre eux profitent de ce trip pour perdre leur virginité avec les GT ; la destination est effectivement un très bon choix !


  Ayant pris soin d’arriver à Tahiti quelques jours avant le départ pour les Gambier, ils ont donc parfaitement esquivé tous les effets indésirables d’un jet lag en plein trip de pêche.
C’est ainsi, frais et dispos, que nous effectuons les 4 heures de vol en direction de l’archipel paradisiaque.

 Sur place, c’est une météo pas tip top qui nous accueille : il fait gris, il pluviote et un vent constant d’une vingtaine de km/h me font faire la moue …
Il ne reste plus qu’à espérer que les jours suivants seront meilleurs.

 Notez que je ne me pose pas de question concernant la pêche en elle-même… Nous sommes aux Gambier !!!

 Comme d’habitude, Roland et Mike nous accueillent chaleureusement sur le quai de Rikitea, pour ensuite, nous conduire à la pension qui va nous héberger durant une semaine.
 Comme d’habitude, les guns sont sortis et armés avec grande application.
 Comme d’habitude, les pêcheurs ont du mal à contenir leur excitation, et zieutent les embarcations amarrées devant le lodge.
 Comme d’habitude, je les tempère et tout fini par une franche rigolade. Ils viennent de loin, le cadre est trop tentant, et donc l’excitation se comprend tout à fait. 

( 6 jours de  popping et jigging non stop : c’est long, beaucoup plus long qu’il n’y paraît …

 Si toi être Hulk ou Ultimate Warrior Ultra Force Rouge … Alors moi, propose à toi de popper heavy et jigger heavy en même temps avec une canne dans chaque main bionique … 6 jours alors suffisamment long pour toi. BOUHAHA !!! )


 Comme d'habitude la nuit sera courte, très courte.





MATOS :

 En popping :

 Il est important de s’équiper convenablement ; cela paraît bête à dire, mais on a tous fait l’erreur étant novice.

 Il est autant primordial de bien composer un set up (reel+rod+line+lures doivent correspondre !!!), que d’acquérir du matériel adapté à son physique et à sa propre expérience.

 Je sais bien qu’un novice ne possède pas l’expérience, mais disons que le « trop » est l’ennemi du « bien ».

 Venir avec du surpuissant, nécessite d’être très capable de manier le set up, de tenir ses réglages extrêmes, mais aussi, d’être très capable de combattre techniquement (fast switching, steps, …).
Si vous pensez mater un 50kg +, voir un 40 kg + par du matos uniquement … Vous rêvez.

 Venir avec du très light, nécessite beaucoup d’expérience ; et aussi parfois, cela demande l’accord des autres anglers qui devront patienter, sans pêcher, durant votre combat contre un adversaire de valeur …


 En ce qui concerne les leurres présents durant le trip :

 Une bonne variété de leurres, mais il manquait cruellement de Big Cups poppers. Les vraies « grosses bouches » sont obligatoires dans votre arsenal.

 Astuce :
3 à 4 vrais gros « pops » sur l’eau valent mieux que 10 « pops » anémiques … L’utilisation de big cups demande technique et force. Donc, appliquez-vous à manier convenablement l’objet au bout de votre ligne. NICE & SLOW !!!

 Encore une fois, pas de marques plus que d’autres. Tous les leurres avec une armature sérieuse sont bons !!!
Il faut juste savoir quand et comment, correctement les utiliser.





LA PECHE :



 Nous aurons droit à 4 jours de temps maussade à mauvais, pour seulement deux belles journées ensoleillées.

« Frustration » est un bon mot pour résumer la pêche … Et oui !!!

 Nous avons pêché une semaine « spéciale ».

 « Spéciale », parce qu’il s’agissait d’ « une semaine à gros ».
 Grosses GT, gros doggies et gros YFT … Pour de grosses casses, ou de gros loupés …

 … Frustrant, je vous dis.

 Ceci dit, Père Océan nous à quand même permis de sortir quelques belles pièces.

 Les deux vierges ne le sont plus, et ils ont même eu droit à quelques belles déculottées par de très grosses GT.
Nous avons même pu intrôniser Silmar : Il est le Napoléon King de l’organisation ! Silmar a placé la barre haute en attrapant de beaux napoléons durant le trip.

Pic taken from Monster Fish Expeditions Face Da Bouc

 Chaque Lucky One aura eu droit à plusieurs gros clashes contre de très grosses GT victorieuses.
 Quelques grosses claques auront également été délivrées par de gros YFT solitaires mais également, par de gros et gras doggies furieux.

 Un trip correct.
 Mais un trip très frustrant … Trop de gros perdus.



  Pour s’éviter bien des « triturages de cervelle à trois-francs-six-sous », ne cherchons pas à expliquer les raisons des multiples échecs face aux gros puissants.
Mais, ne retenons que les pures sensations lors de ces combats courts mais intenses.

 Comme le disent si bien nos amis brésiliens :

« C’est la Vie !!! »
(Et en français s’il vous plaît !).

 I like it !!!




Au final :


 Nous repartons des Gambier avec un grand et franc sourire.

 Oui, la pêche aurait pu être meilleure.
 Mais … Oui, nous avons croisé du vrai gros et du beau.

 Oui, ils ont aimé l’expérience Gambier ; et c’est bien là, le principal.

 Merci aux grands créateurs.
 Merci à Mangareva et ses sœurs.
 Merci aux habitants de l’archipel.
 Merci à nos Lucky Ones : Silmar, Rodrigo, Gustavo et Zeka.
 Merci à la Team mise en place par Monster Fish Expeditions.
 Merci au LODGE ATUMOANA pour la grande qualité de notre séjour.



 Merci aux vilains clowns menteurs qui ont permis au staff des Gambier de découvrir la puanteur du darkside du fishing business. C'est pas bien et beau ce que vous faîtes et avez fait ...
 Merci à toi, vilain clown menteur colon (Me Da Fuckgly Vulture), de ne plus voler photos à moi pour promo à toi.

 « C’est la Vie !!! »
 

 L’Aventure continue !!!


WOOF
!!!

mardi 26 mai 2015

Fatu Hiva






Kaoha Nui Los Addicted Ones,

 Da “not-so-lazy guy” is back !!!

 J’ai eu l’occasion de visiter l’île la plus au Sud des Marquises : Fatu Hiva.

 Dressée fièrement sur l’océan, la jeune île de Fatu Hiva ne peut que ravir les yeux du voyageur qui se donne la peine d’y aller.





 Fatu Hiva, qui possède le taux le plus élevé de précipitations des Marquises, vous tirera le « WHOOOAAAAA » guttural qui caractérise bien l’émerveillement chez nous les primates dit « évolués ».
 Ses hautes et très impressionnantes falaises abruptes, sa riche végétation très « verte » pour notre archipel, et ses eaux étonnement claires (pas aussi cristallines que d’autres archipels du Pacifique bien entendu), donnent un charme tout particulier à cette jeune île.

 Serait-ce l’île la plus belle des Marquises ?
( ...Rangez les couteaux les gars... lol )

  La traversée de Hiva Oa à Fatu Hiva prendra près de 03 heures sur l’océan typique marquisien (agité), mais un bon matelas placé dans le speed boat sera l’idéal pour un trajet confortable.

 C’est dans une petite maison dite « Fare MTR » de OMOA, le deuxième village de Fatu Hiva, que je m’installerai pour une courte semaine.
Le village est tout simple, avec juste ce qu’il faut pour vivre ou se laisser vivre décemment. 




 Chose surprenante et déconcertante : la quasi-totalité des propriétés sont clôturées ou murées. Apparemment, les chiens errants seraient à la source d’une décision municipale. Cela me change de Nuku Hiva.

 A vous, ô futurs visiteurs de l’île, je vous recommande grandement d’effectuer des excursions en voiture (ou à pieds pour les plus courageux) ; les paysages y sont fantastiques et la nature si luxuriante. Attention tout de même, faites appel à des guides locaux : il ne s’agit pas là d’un plat pays doté d’un réseau téléphonique performant…

  


 J’ai trouvé les habitants conformes aux standards marquisiens : réservés, mais toujours prompts à échanger quelques mots avec vous et, bien entendu, à partager avec vous un grand et franc sourire. I like it a lot !






 La visite chez quelques artisans de l’île s’impose également.

 Fatu Hiva est renommée pour ses tapa, mais pas seulement. La sculpture sur pierre, bois ou os y est bien présente ; et j’ai été très agréablement surpris par les œuvres de femmes du village.
 Vu les prix de l’artisanat marquisien pratiqués à Tahiti ou à l’étranger, vous auriez bien tort de vous priver.





 

 Ceci dit, la pêche est bien LA raison principale de mon passage sur ce morceau de Paradis.





 Il n’existe pas de pêche commerciale à proprement dite ; plusieurs coques en aluminium semblent être utilisées pour une pêche toute « traditionnelle » (traîne, ligne de mains, bouées ou encore fusil sous-marin).
 Il est noté que beaucoup de maisons de l’île possèdent un ou plusieurs séchoirs à poissons. Il semblerait ainsi, que les îles voisines de Fatu Hiva soient très friandes du poisson séché produit ici.

 J’enchaînerais 3 jours de pêche sans m’épargner. Et donc …

 Et bien … Euh ! …

 Les résultats ne seront clairement pas à la hauteur de mes espoirs.

 Alors que le côté Ouest de l’île semble héberger en permanence des bancs de thons YFT (de taille modeste en surface, mais de taille plus intéressantes en profondeur) et de thazards, les zones proches des côtes se sont révélées incroyablement peu poissonneuses, voir même vides !??!!!
 Même le jigging, pourtant si facile aux Marquises, ne donnera rien des côtes jusqu’à des profondeurs de 80 à 100 mètres !???!!!

 Attention, je ne parle pas d’un océan vide de poissons. Mais, hors YFT ou thazzards que je n'ai pas ciblés, le nombre de prises aura été très bas; même en comptabilisant les prises à moindre intérêt (rockfishes, queenfishes, small blue trevallies par exemple).
 Quid d’un tel résultat : période ? phases lunaires (étonnant vu la période choisie hors pleine et nouvelle lune) ? Surpêche inconsidérée (et là, ce serait désastreux …) ? Very bad Mana ? …
 Pour le popping ou le jigging, Fatu Hiva possèderait-elle des caractéristiques qui lui sont bien spécifiques ?

 J’ai pêché tout autour de l’île et, je n’ai eu droit qu’à 3 GT de taille modeste durant mon séjour : toutes attrapées au popper sur un seul et même tout petit spot, toutes à la suite le même jour.
 Quelques thazards d'une quinzaines de kilos et quelques thons de 10 à 15 kilos seront attrapés dans les bancs d'oiseaux face aux baies principales de l'île.





Il doit bien exister quelques beaux spots autours de la petite île, mais on était bien loin (durant cette période je le répète) des standards marquisiens. Extrêmement étonnant !!!

 Cependant, pour les amoureux de YFT au lancer ou au jigging, Fatu Hiva semble être une destination intéressante.
 Durant mon séjour, je n’ai pas axé ma pêche sur les thons (qui ne m’intéressent pas vraiment en ce moment à vrai dire…), mais j’ai eu droit à 3 ou 4 très gros contacts en jigging dans des zones de 130 à 180 mètres de profondeur. Enorme rushs impossibles à contrer et gentils frottages sur les reliefs. Il s’agissait de gros YFT et de gros doggies.
 Avis aux amateurs de mid-deep ou deep jigging. Cependant, avec en moyenne un ratio de 10 à 15 drops pour un « bang », il faudra faire preuve de courage …

 Aujourd’hui encore (et pour un bon moment, je pense bien…), je m’interroge sur ce trip de pêche. Difficile de comprendre un tel résultat. Les conditions étaient impeccables, les leurres et techniques très variés, la volonté au top, … Rien n’y a fait.
 S'il ne s'agit pas de surpêche, ou de simple malchance, alors il serait bien intéressant de trouver les clés des eaux de Fatu Hiva ... 

Même les plus belles prières de pêcheurs n'y ont rien fait ... Sniff!



 Mon espoir est bien que prochainement, quelqu’un y fasse une pêche fantastique ; je serai alors le plus heureux du monde pour cette île qui, pourtant, ne manque pas de charme.

 Tout cela étant dit;
 Je ne regrette certainement pas d'avoir passer quelques jours sur Fatu Hiva.

 Un grand KOUTAU NUI à tous les habitants de Fatu Hiva qui m’auront permis de partager un instant de leur vie.
 Un grand KOUTAU NUI à la famille Gilmore.
 Un grand KOUTAU NUI à toutes les personnes que je ne saurais citées (shame on me !) qui m’ont éclairé sur l’art et l’artisanat de l’île.






 Ainsi va la vie d’un petit autochtone des îles …

 L’Aventure continue !


WOOF
!!!