On vous observe !!!

lundi 11 août 2014

Te Toa O Te Tai : целлофан !!!



Kaoha Nui Los Addicted Ones,



 Dure la vie … Même plus le temps de rien faire du tout …

 Un fishing trip à EIAO la Magnifique.


 C’est un nouveau groupe d’acharnés russes que nous accueillons ici-bas.

 Sergey, Sergei, « Mikha », Igor et Dmitry compose l’équipe de joyeux lurons venus du froid.

Igor, Dmitry, Sergey, Mikhail & Sergeï : целлофан !!!
 Parmi eux, on connaît déjà Igor et Dmitry qui auront déjà goûté aux charmes d’EIAO l’an dernier. Trip que j’avais d’ailleurs qualifié de moyennement bon à l’époque, mais qu’ils auront pourtant apprécié au point de revenir.
 Preuve que nos standards marquisiens sont hauts : moyen pour nous est bon pour nos guerriers étrangers.

 C’est donc à l’aérodrome de Nuku Hiva que j’accueille la russian team ; les regards sont d’acier mais les salutations sont chaleureuses. Cette chaleur toute froide est forte appréciée par notre staff : on aime les gens simples et directs ici bas.
 Pas de fatigue à noter, ils ont éliminé tout jetlag en passant quelques jours à Tahiti et à Moorea.


 Juste le temps de récupérer leurs guns, munitions et autres joyeusetés de pêcheur, et nous voici roulant en direction du quai à proximité pour embarquer sur le mothership. Le trajet en voiture de 20 minutes est long pour nos Addicted Ones emplis d’excitation ; que dire des 8 heures de traversée pour atteindre EIAO … 
 Fort heureusement, une mer à peu près hospitalière, du bon rhum guatémaltèque et de bonnes discutions teintées de franche rigolade feront avaler la pillule de l’impatience sans souci.





EIAO

 Il est près de 11 heures du soir quand nous arrivons à EIAO la Mystérieuse. Les occupants du catamaran se sont tous réveillés pour saluer l’île du bout du monde ; ils sont silencieux, mais comme s’ils ne voulaient pas réveiller une bête sauvage,  ils laissent tous échapper de leurs lèvres un long chuchotement « EIAAOOOO » ; puis ils replongent dans la contemplation des contours montagneux que l’on peine pourtant à voir dans la nuit noire.
 On entend des splashs près de nous. Un coup de projecteur ;  les doggies sont en chasse et sautent littéralement sur des bébés poissons volants. Bienvenus à EIAO.

 Il est 04 heures du matin, et déjà nos amis russes qui s’étaient couchés fatigués par la traversé, sont entrain d’armer cannes et moulinets.
 Comme pour les avertir, EIAO déclenchera de fortes bourrasques de vent qui emporteront d’ailleurs un rodcase vide qui disparaîtra dans les eaux troubles de la petite baie qui nous accueille.
 Mention :
 Spéciale PUB ! Big KOUTAU NUI à Thierry d’Exocet Distributions ! De retour d’EIAO, un simple coup de fil et le rodcase est remplacé illico via envoi par avion : pas de chichi ou de « Ouin Ouin », çà c’est la classe. CHAPEAU BAS Monsieur Thierry.



 Ce sont donc des journées venteuses qui seront notre quotidien durant ce trip de 5 jours de pêche. Autant dire que les quelques zones à l’abri seront fortement appréciées par tous, staff y compris.


Que dire de la pêche ?


 Moyen à moyennement bon (rappelez vous nos standards marquisiens…).
 Du poisson, du gros mais pas de monstres vaincus.
 La plus grosse GT sortie sera faîte au lancer. Avec juste 1.30m, elle aura donné bien du fil à retordre au pêcheur.


 Mention :

 Congratulations à Sergey, le guerrier kazakh, qui aura combattu le poisson avec classe : nice and slow. J’aime beaucoup ces pêcheurs expérimentés qui combattent avec classe et respect pour l’adversaire.

 Classy and wise fight is food for soul.
 Super strong neanderthal fight is food for ego… Stupid.


 Les gros doggies seront très farceurs en se manifestant bien rarement ; ils se contenteront juste d’exploser les bas de lignes sur des attaques surprises et impensables.

 Les GT également seront farceuses à souhait : elles étaient bien là mais elles se contenteront de nous tirer la langue en se marrant …


 Why ?
 Alors que les conditions étaient bonnes, nous avons été confrontés à bien plus fort et puissant que nous : Mère Nature et Père Océan !
 Il y avait beaucoup trop à manger dans l’eau : trop de poissons fourrages, trop de bonites, trop de juvéniles, trop de micro organismes, trop de requins, juste trop de « trop »…
 Les plus beaux poppers, stickbaits et autres jigs ne feront pas le poids face à une simple peau de banane jetée à l’eau !!! Faut croire que les poissons savent lire un menu … BOUHAHA !!!



     
 Nouveauté : !!!

 C’est avec grande joie que je découvre des set ups lights de lancer dans l’attirail russe.
 Ils sont très ouverts et acceptent volontiers de courtes sessions de light shore fishing.




Ils prendront ainsi beaucoup de plaisir en pêchant sur des rochers au milieu de l’eau ou le long de plages sablonneuses ou rocailleuses.
 Ils auront droit aux phases « one cast, one fish » et, ils prendront bien soin d’éviter les GT trop puissantes pour leurs ensembles.




 Le shore fishing en milieu extrême ou simplement dangereux n’est pas leur quotidien, et ils l’ont bien intégrés : j’aime beaucoup les personnes qui connaissent leurs limites du moment et qui ne prétendent pas …
 Dire non à un poisson est juste … une preuve d’intelligence.
 J’ai beaucoup apprécié les voir prendre plaisir sur des poissons modestes et d’un autre registre (rockfishes) : c’est la Pêche avec un « P » majuscule.
 


  Et puis, le shore fishing, c’est aussi goûter à de simples plaisirs à portée de main.





Mention II : Dmitry, da BIG Lucky One du trip.


 Dmitry m’a fait une confidence : il est revenu aux Marquises avec un tout autre état d’esprit cette fois-ci. Il n’est pas venu avec l’objectif unique de sortir des monstres : son expérience passée l’an dernier avec nous, lui a fait découvrir quelque chose de différent.
 Depuis, il croit fort au « Mana », il aime le charme brute et primitif des Marquises, il a compris que les portes ne s’ouvrent qu’aux gens positifs et simples.


 Il est donc le BIG lucky One du trip :
 Il se fera « électrocuter » deux fois par des vilaines grosses bêbêtes : de bien gros doggies qui "crackeront" une première fois un joli stickbait tout neuf, puis ensuite, exploseront sa belle tresse bien puissante en emportant au passage, un magnifique et fort dispendieux popper finition abalone qu’on n’utilise qu’en vitrine pour la plupart...
 Durée des « combats » : 1/2 sec.


 Et vous savez quoi ? Dmitry rira à chaque fois après ces intenses ½ secondes !!! Non pas qu’il roule sur l’or, mais il est simplement heureux d’avoir vécu pareilles choses.
 Et ce n’est pas fini …
 L’énorme cerise ultra rare sur le gâteau : il sera connecté 1/3 seconde à un LEGENDARY GHOST des Marquises.
 Nous resterons une bonne dizaine de secondes bouche bée après ce que nous avons eu la chance unique de voir : nos yeux ont bien vu, mais jusqu’à ce jour, nos têtes ne veulent y croire !!!
 Contrairement à une majorité des pêcheurs modernes, Dmitry lancera un gros popper à l’avant d’une petite chasse de bonites apparemment très quelconque.
 Dmitry sait qu’il faut parfois écouter nos recommandations … Hé ! Hé ! Hé !
 Un « pop » et voilà que sort de l’eau une black GT version GODZILLA !!!!!!
 Pas de gerbes ou d’explosion sur l’eau calme : tout juste le sillage d’un sous-marin de combat de dernière génération.
 L’impact sera fort pépère mais extrêmement lourd, le leader cèdera gentillement et finira en vrai tire bouchon.
 Nous ne parlons pas de GT de 70 kg là … C’est bien trop petit.
 Le gros popper a dû s’égarer quelque part dans l’immense gueule de GITYZILLA.
 Nous avons donc été ultra chanceux et ultra privilégiés de « contempler » la partie supérieure et l’arrière train d’un trésor de l’océan.
 Nos yeux ont vu mais nos esprits ne veulent y croire.

 Merci Père Océan, Merci EIAO, Merci les Marquises.

 Ne rêvez pas : combattre une telle créature est impossible avec nos outils. (Quoique, si on s’en tient aux arguments marketing … BOUHAHA !!!)
 Vaincre GITYZILLA ? Faut arrêter de manger les champignons trouvés çà et là …. Et puis en toute franchise, ces créatures ne sont pas des adversaires mais simplement des oeuvres sacrées. Elles ne méritent que notre plus profond respect.
 Maintenant si votre égo guide vos pas, alors oui ! Les plus belles femmes se jetteront nues à vos pieds, l’or et les diamants fleuriront dans vos poches, les puissants de ce monde nettoieront vos toilettes tous les jours, et summum de la chose : vous serez l’élu qui a vaincu !!! BOUHAHAHAHAHAAAAA !!!

 Je le dis et je le répète : le mana marquisien est très puissant.
 Qui respecte et qui apprécie la vie, se verra ouvrir les portes.

 Aujourd’hui deux spots d’EIAO porte le nom de « Dmitry Point » : c’est la tradition de l’organisation.


Conclusion EIAO :

 Nous passerons donc un gentil séjour autour d’EIAO et de sa petite sœur HATUTAA.
 La pêche sera moyennement bonne selon nos standards.

 A noter qu’un de nos speed boats, aura eu des problèmes mécaniques durant cette première partie de trip.
 A EIAO, vous êtes loin de tout et vous avez intérêt à être très organisé et prévoyant.
 Un coup de fil avec un de nos téléphones satellites, et voici qu’arrive un bateau en secours pour nous apporter des grosses pièces de mécanique.
 Une demi-journée de pêche perdue mais rattrapée volontiers par notre capitaine.

 Le comportement très positif des pêcheurs est également à noter ; ils ont de l’expérience autour du monde et acceptent complètement les impondérables liées aux destinations extrêmes.
 Ce comportement permet ainsi une très facile « restitution des heures » avec bonus, au lieu d’un simple « shit happens and that’s it ! ».
 Pour tous les candidats aux trips low costs dans des destinations très retirées : prenez garde !!! L’océan est très grand et on ne vous entendra pas pleurer et/ou crier …

 Tips :
 - Deux bateaux de pêche ne sont pas un luxe mais une nécessité lorsqu’on est loin de tout.
 - Payer une misère un capitaine et son bateau est juste honteux, pathétique et très irrespectueux.
 - Pavoiser avec du matos high end très coûteux et un compte en banque très très solide, ne vous dispense pas de payer un prix juste et correct. C’est une question d’éducation, de respect, de sécurité, et de pérennisation.
 - Laisser du poisson au capitaine, en guise de semi-paiement ou de pourboire, est juste une manière forte habile et aisée, de lui dire « je t’entube ; et avec le sourire s’il te plaît » … Garder un minimum de poisson pour le capitaine n’est qu’un sympathique petit bonus qui doit rester occasionnel.


 C’est donc heureux et, tout de même fatigué, que notre groupe venu du froid fait retour sur Nuku Hiva pour la seconde partie du trip.








NUKU HIVA

  Il nous aura fallut près de 11 heures de traversée pour rejoindre Nuku Hiva et, nous passerons une journée et demi de repos bien méritée.
 C’est à l’hôtel PEARL LODGE KEIKAHANUI que nos hôtes seront hébergés pour 6 nuits.
 La grande qualité de son restaurant (YO, t’assures vraiment grave man !), son cadre, sa piscine (!!!) et son staff, font de l’hôtel un lieu exquis pour apprécier le petit séjour à NUKU HIVA. L’équipe russe aura apprécié à juste titre.
 Entre siesta, excursions, découvertes de l’artisanat local et courtes mini séances rigolotes de light shore fishing, la courte période de repos fera grand bien à tous les participants du trip.


 NUKU HIVA regorge de sites à visiter, et ils en valent le détour, pour qui souhaite véritablement s’imprégner, un tant soit peu, de la culture marquisienne.



 Les batteries rechargées, nous entamons alors 4 jours de pêche autour de l’île. Plus précisément les 2/3 ; en effet, l’état de la mer ne nous permettra pas de pêcher en toute sécurité la zone la plus « sauvage » de NUKU HIVA.

Que dire de la pêche ?

 Moyenne.
 Le popping ne donnera rien de bien consistant.
 Les GT seront aux abonnés absents ; quelques rares attaques mais franchement rien de significatif.
 Le souci ?
 Pas de souci en fait. NUKU HIVA est une grande île et si le timing d’arrivée sur un spot n’est pas le bon, alors cela devient difficile. Rajoutez les circuits de bancs de poissons fourrage ou de juvéniles au gré des courants ou, tout autre raison spécifique, et cela peut devenir encore moins évident.
 Le light casting aura été par contre bien fun. Les poissons seront nombreux et variés. Rencontrer des pêcheurs d’expérience aimant sincèrement autant le light que le heavy, n’est pas si courant. Et cela et très très appréciable et apprécié.
 La Pêche, ce n’est pas que du gros ou du moyen treuillé …
 Merci, mes amis russes.


 Tips :

 Le light tackle est le meilleur moyen de combler les périodes molles d’une journée de pêche. Prenez-en de la graine.
 Si des pêcheurs venant de l’autre bout du monde sont capables d’amener dans leurs bagages un ou deux ensembles light, pourquoi pas vous ?

 Il est parfois bon d’écouter les conseils d’un guide. Entendre, c’est bien. Ecouter, c’est mieux. Mixer conseils extérieurs et expérience personnelle, c’est juste redoutable …
 Loin de vouloir imposer un quelconque dogme, un guide possède toujours/souvent des petites astuces pour vous faire rencontrer un adversaire valable.
 Une mer vide est une mer morte ; et c’est tout le contraire ici bas !


 Le jigging aura été, bien au contraire, très fructueux.
 Une grande variété de prises mais pas de monstres vaincus.
 Des requins bien entendus couperons lignes et emporterons plusieurs jigs fort coûteux.



 De rares ONNI (Objets Nageants Non Identifiés) se manifesteront, mais juste pour faire plier horriblement les cannes et détruire les lignes. Et non, ce n’était pas un gros requin !  Believe us …


 Autre nouveauté : Deep jigging !!!

 C’est une première sur un trip. Nous dédierons une nocturne au deep jigging.
 La cible principale est le URAVENA ou Oil Fish. Faisant parti des poissons de rêve pour nos amis russes, c’est donc lui que nous traquerons dans des profondeurs de + 280m.
 Les heavy jigs (400 à 500 gr) sont donc de sortis. Le phospho est donc de rigueur et, histoire de rester honnête et sport, on prendra soin de ne pas tricher en usant d’appât ou de lumières de pêche en profondeur.
 La bonne humeur malgré l’heure très matinale, sera bien présente. Le vin blanc coulera à flot pour une des équipes qui se chargera alors de l’ambiance sur l’eau, les bateaux étant côte à côte pour la session.
Entre coupes mystérieuses (à plus de 250 m !) et gros départs fracassants et destructifs, nous ne remonterons que quelques thons jaunes de taille moyenne.
 Nos capitaines et moi-même regarderont avec beaucoup d’amusement nos hôtes s’éclater et refaire leurs connections en pestant gentiment.
Mika fera une belle démonstration de pêche locale en remontant fingers in the nose, un beau thon d’une cinquantaine de kilos à la ligne de main.
 Les russes le surnommeront alors « MIKHANO » en référence à SHIMANO. Plus fort qu’un Stella ! Ils n’ont pas souhaité s’essayer à la pêche locale …Pas fous les gars !
 Hélas pas de Uravena durant la session : on n’en accrochera deux, mais on aura droit à un décroché au jig, et à une grosse casse à la ligne de main pour Mika. Vu la force et le ressenti sur des touches à 310 et 320 m de profondeur, il s’agissait là de très gros Uravena(s).
La session donnera tout de même quelques beaux YFT, du Paru Papio et du doggy de taille moyenne.



 On finira tous avec un grand sourire au visage ; et c’est là le principal.

 Mention :

 Les paru (poissons des profondeurs) font partis des poissons à la croissance la plus lente de l’océan.
 Alors il serait grand temps d’arrêter les razzias à l’électrique ou autre.
 Se faire plaisir, ce n’est pas pêcher 10, 20, 100 paru : c’est plutôt de déguster de temps en temps un excellent poisson cuisiné.
 Massacrer pour les brader à prix misérable ou, pour finalement enrichir des personnes extérieures déjà bien assez riches, c’est pathétique.
 Massacrer pour pavoiser avec des scores, c’est pitoyable.
 Comme d’habitude, on dira que les ressources sont intarissables.
 Comme d’habitude, on dira que c’est la faute aux autres.
 Si vous aimez les paru et tout autre poisson, venez donc essayer les Marquises.
 Venez les manger ici à vrais prix non bradés et réalistes.
 Venez en pêcher quelques uns en louant les services de bateaux locaux, et sans les entuber s’il vous plaît.
 N’en ramenez pas des glacières entières dans vos îles respectives, en prétextant la famille ou des amis. Ils aiment les paru ? Qu’ils viennent donc ! Ils seront accueillis avec plaisir.

 Venez donc participer véritablement à l’économie des villages.


Conclusion NUKU HIVA :



 Malgré un popping mauvais, l’équipe russe aura pu aisément deviner le réel potentiel de l’île.
 Le jigging est clairement fort productif et ils ont pu goûter un minimum à la force de grosses pièces pas paresseuses.
 La pêche aura donc été moyenne à fort moyenne selon nous, mais tout de même appréciée par la russian team : et c’est bien là, la chose principale.
 Mais les Marquises ne sont pas uniquement la pêche ; c’est surtout un univers hors du temps avec ses habitants attachants au rythme de vie si lent et cool.
 Quand on me confie que l’on est sincèrement touché par les Marquises, alors c’est pour moi la plus belle des déclarations.
 Merci à vous, mes amis du froid.



Ze BIG CONCLUSION :

 Un long, très long trip.
 Mais un des meilleurs humainement.
 Les russes sont très attachants malgré ce que l’on peut entendre dire sur eux.
 Ils appellent un chat … un chat.
 Ils ne vous noieront pas de paroles inutiles, ou ne vous chanteront pas de berceuses pour vous dire ce qu’ils pensent.
 On aime çà ici-bas, on aime beaucoup.
 4 thumbs up for the russian spirit !!!

 Ils l'ont parfaitement compris : plus qu'un fishing trip, les Marquises sont une aventure, une expérience unique. 
 Il parait qu’ils reviennent l’an prochain … Je ne comprends pas !!! BOUHAHAHAHAHAAAAA !!!
 Et dire qu’EIAO et NUKU HIVA ne sont pas des destinations pour le popping et les GT !!! Les clowns, on ne vous a pas oublié !!! HIN ! HIN ! HIN !

 Remerciements :

 HUGE KOUTAU NUI à EIAO, HATUTAA, NUKU HIVA et aux MARQUISES !!!
 HUGE KOUTAU NUI à la Russian Team : Sergey, Sergeï, Dmitry, Igor et Mikhail !!!
 HUGE KOUTAU NUI au staff au grand complet : chapeau bas messieurs !!!
 HUGE KOUTAU NUI à l’hôtel PEARL LODGE KEIKAHANUI !!!
 HUGE KOUTAU NUI à nos familles respectives.

 Very HUGE BIG KOUTAU NUI à Père Océan, Mère Nature et celui qui gère tout là-haut !!!

 Merci la vie !!!

 Ainsi va la vie aux Marquises.
 L’Aventure continue … aux Gambiers très bientôt ...

WOOF !


Marquesans : Natural Born Warriors