On vous observe !!!

mardi 26 mai 2015

Fatu Hiva






Kaoha Nui Los Addicted Ones,

 Da “not-so-lazy guy” is back !!!

 J’ai eu l’occasion de visiter l’île la plus au Sud des Marquises : Fatu Hiva.

 Dressée fièrement sur l’océan, la jeune île de Fatu Hiva ne peut que ravir les yeux du voyageur qui se donne la peine d’y aller.





 Fatu Hiva, qui possède le taux le plus élevé de précipitations des Marquises, vous tirera le « WHOOOAAAAA » guttural qui caractérise bien l’émerveillement chez nous les primates dit « évolués ».
 Ses hautes et très impressionnantes falaises abruptes, sa riche végétation très « verte » pour notre archipel, et ses eaux étonnement claires (pas aussi cristallines que d’autres archipels du Pacifique bien entendu), donnent un charme tout particulier à cette jeune île.

 Serait-ce l’île la plus belle des Marquises ?
( ...Rangez les couteaux les gars... lol )

  La traversée de Hiva Oa à Fatu Hiva prendra près de 03 heures sur l’océan typique marquisien (agité), mais un bon matelas placé dans le speed boat sera l’idéal pour un trajet confortable.

 C’est dans une petite maison dite « Fare MTR » de OMOA, le deuxième village de Fatu Hiva, que je m’installerai pour une courte semaine.
Le village est tout simple, avec juste ce qu’il faut pour vivre ou se laisser vivre décemment. 




 Chose surprenante et déconcertante : la quasi-totalité des propriétés sont clôturées ou murées. Apparemment, les chiens errants seraient à la source d’une décision municipale. Cela me change de Nuku Hiva.

 A vous, ô futurs visiteurs de l’île, je vous recommande grandement d’effectuer des excursions en voiture (ou à pieds pour les plus courageux) ; les paysages y sont fantastiques et la nature si luxuriante. Attention tout de même, faites appel à des guides locaux : il ne s’agit pas là d’un plat pays doté d’un réseau téléphonique performant…

  


 J’ai trouvé les habitants conformes aux standards marquisiens : réservés, mais toujours prompts à échanger quelques mots avec vous et, bien entendu, à partager avec vous un grand et franc sourire. I like it a lot !






 La visite chez quelques artisans de l’île s’impose également.

 Fatu Hiva est renommée pour ses tapa, mais pas seulement. La sculpture sur pierre, bois ou os y est bien présente ; et j’ai été très agréablement surpris par les œuvres de femmes du village.
 Vu les prix de l’artisanat marquisien pratiqués à Tahiti ou à l’étranger, vous auriez bien tort de vous priver.





 

 Ceci dit, la pêche est bien LA raison principale de mon passage sur ce morceau de Paradis.





 Il n’existe pas de pêche commerciale à proprement dite ; plusieurs coques en aluminium semblent être utilisées pour une pêche toute « traditionnelle » (traîne, ligne de mains, bouées ou encore fusil sous-marin).
 Il est noté que beaucoup de maisons de l’île possèdent un ou plusieurs séchoirs à poissons. Il semblerait ainsi, que les îles voisines de Fatu Hiva soient très friandes du poisson séché produit ici.

 J’enchaînerais 3 jours de pêche sans m’épargner. Et donc …

 Et bien … Euh ! …

 Les résultats ne seront clairement pas à la hauteur de mes espoirs.

 Alors que le côté Ouest de l’île semble héberger en permanence des bancs de thons YFT (de taille modeste en surface, mais de taille plus intéressantes en profondeur) et de thazards, les zones proches des côtes se sont révélées incroyablement peu poissonneuses, voir même vides !??!!!
 Même le jigging, pourtant si facile aux Marquises, ne donnera rien des côtes jusqu’à des profondeurs de 80 à 100 mètres !???!!!

 Attention, je ne parle pas d’un océan vide de poissons. Mais, hors YFT ou thazzards que je n'ai pas ciblés, le nombre de prises aura été très bas; même en comptabilisant les prises à moindre intérêt (rockfishes, queenfishes, small blue trevallies par exemple).
 Quid d’un tel résultat : période ? phases lunaires (étonnant vu la période choisie hors pleine et nouvelle lune) ? Surpêche inconsidérée (et là, ce serait désastreux …) ? Very bad Mana ? …
 Pour le popping ou le jigging, Fatu Hiva possèderait-elle des caractéristiques qui lui sont bien spécifiques ?

 J’ai pêché tout autour de l’île et, je n’ai eu droit qu’à 3 GT de taille modeste durant mon séjour : toutes attrapées au popper sur un seul et même tout petit spot, toutes à la suite le même jour.
 Quelques thazards d'une quinzaines de kilos et quelques thons de 10 à 15 kilos seront attrapés dans les bancs d'oiseaux face aux baies principales de l'île.





Il doit bien exister quelques beaux spots autours de la petite île, mais on était bien loin (durant cette période je le répète) des standards marquisiens. Extrêmement étonnant !!!

 Cependant, pour les amoureux de YFT au lancer ou au jigging, Fatu Hiva semble être une destination intéressante.
 Durant mon séjour, je n’ai pas axé ma pêche sur les thons (qui ne m’intéressent pas vraiment en ce moment à vrai dire…), mais j’ai eu droit à 3 ou 4 très gros contacts en jigging dans des zones de 130 à 180 mètres de profondeur. Enorme rushs impossibles à contrer et gentils frottages sur les reliefs. Il s’agissait de gros YFT et de gros doggies.
 Avis aux amateurs de mid-deep ou deep jigging. Cependant, avec en moyenne un ratio de 10 à 15 drops pour un « bang », il faudra faire preuve de courage …

 Aujourd’hui encore (et pour un bon moment, je pense bien…), je m’interroge sur ce trip de pêche. Difficile de comprendre un tel résultat. Les conditions étaient impeccables, les leurres et techniques très variés, la volonté au top, … Rien n’y a fait.
 S'il ne s'agit pas de surpêche, ou de simple malchance, alors il serait bien intéressant de trouver les clés des eaux de Fatu Hiva ... 

Même les plus belles prières de pêcheurs n'y ont rien fait ... Sniff!



 Mon espoir est bien que prochainement, quelqu’un y fasse une pêche fantastique ; je serai alors le plus heureux du monde pour cette île qui, pourtant, ne manque pas de charme.

 Tout cela étant dit;
 Je ne regrette certainement pas d'avoir passer quelques jours sur Fatu Hiva.

 Un grand KOUTAU NUI à tous les habitants de Fatu Hiva qui m’auront permis de partager un instant de leur vie.
 Un grand KOUTAU NUI à la famille Gilmore.
 Un grand KOUTAU NUI à toutes les personnes que je ne saurais citées (shame on me !) qui m’ont éclairé sur l’art et l’artisanat de l’île.






 Ainsi va la vie d’un petit autochtone des îles …

 L’Aventure continue !


WOOF
!!!

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