Kaoha Nui Los Addicted Ones !!!
C’est la tête bien basse que je vous
fais mes excuses… Plus de nouvelle depuis un bail, n’est-ce pas ?
Plus d’un mois sans voir la
mer…cloîtré chez moi à ruminer comme un ours en cage…Satanée épaule !!!
Tant de nouveaux matos à
tester et devoir me contenter de les regarder et les triturer …. Sooo
frustrating !!!
 |
| Trop de matos à tester ... hé!hé!hé! |
Bref, c’est la fin…Mon
épaule va beaucoup mieux et donc, je suis de retour sur l’eau !!!!
Avant-hier, ma toute
première sortie en mer, après cette looonngue période de frustration ultime.
C’est la pêche
traditionnelle du Vendredi ; donc objectifs : thons et i’ihi…
Autant le dire de suite,
pas de thons pour moi…pas grave, moi ultra heureux contempler océan et nature
sauvage marquises…hugh !
Et même le temps pourri et
la mer agitée trouveront grâce à mes yeux…Marquises, moi aimer toi .
Histoire de ménager mon
épaule, j’ai pris deux set up ; un medium light (marvelous HOTS Fake
Lez+Catalina 4000) et un heavy si tout se passe bien avec mon articulation
encore convalescente (JM 450g+Accurate BX 2 600N).
J’ai sorti quelques
nouveaux jigs pour le medium jigging de 130 à 160 gr, les tests de nage me
laisse très optimiste pour l’avenir. A ce propos, big merci à Thierry de chez
EXOCET pour les samples envoyés ! Neptune bless you Buddy !
Après une heure et demi de
medium jigging sans prises hors du commun, nous nous dirigeons sur un classique
spot à thon.
Là, histoire de bien tester
mon épaule, je prends le heavy set up en main et je choisi un léger jig FCL
Labo MSL 540 grammes
…hé !hé !hé !
Manu fait les gros yeux, il
se demande si cela est bien raisonnable…je souris et je lâche l’objet rejoindre
les abysses…
La descente est longue et
bien verticale…heureusement que nous sommes en zone calme.
Il y’a près de 400 mètres sous notre
embarcation.
Une fois le fond touché, je
commence l’animation en Yo Yo, histoire qu’un fantôme est la bonne idée de
mordre…personne ne répond présent.
Commence alors la remontée
toute en calme et zenitude ; long stroke, short jerk et moulinage à
vitesse lente..le tout est de bien resté concentré.
Je dois être à 300 mètres (à deux
centimètres près...) quand une petite touche se fait sentir…une petite pause et
le truc revient…çà y’est it’s on….c’est petit.
Après de longues minutes de
remontée, notre invité se dévoile, il s’agit d’un Mana…poisson vraiment laid,
mais qui est savoureux…euh ! je veux bien croire les initiés, faudrait que
j’essaye un de ces quatres. Direction glacière pour l’infortunée créature des
abysses.
Pendant que Main-Main et
Manu remontent quant à eux des YFT à la traditionnelle, je m’offre une pause
bisonnée… La nuit est belle, le ciel illuminé d’étoiles et mon vini chante du
Joseph Arthur, ce qui rajoute le soupçon de magie…je m’égare là.
Bref, après ré-oxygénation,
je me remet en position. J’ai une cible en tête. Qui dit Mana, dit …Uravena…hé !hé !hé ! C’est donc le bon moment de pêcher mon
premier Uravena au jig.
Un lâché-remonté sans
résultat. Pas grave, je relâche.
Je retouche le fond, mais
y’a comme un truc dans l’air là…. Un peu
comme le super sens à l'autre gars en collant rouge et bleu.
Donc, je commence le travail du jig toujours
calmement mais encore plus focus.
Je suis à environs 300 mètres quand je
décide de travailler davantage cette zone (remember Mana !). Travail
particulier entre 250 et 300
mètres. Pause à 250 mètres et je relâche
à 300 mètres.
Alors que je reprends le
travail du leurre … KABOOM !!! il est là….deux ferrages bien appuyés et
c’est le travail de remonté qui commence. Le Uravena n’est pas à proprement dit
un super combattant mais il est capable de formidables rushs bien fun.
No
problemo for the heavy set up qui encaisse sans broncher et remonte la créature
sans problème. Çà y’est, c’est fait, mon premier Uravena au jig ; pas un
gros mais je suis sûr que Père Océan me permettra d’en remonter un monstrueux à
l’avenir.
On finira la nuit sur les
i’ihi, pas ma pêche favorite, mais là je suis heureux de retourner sur l’eau.
C’est à trois heures du
matin que je retrouve mon lit douillet ; il fait frais, et je m’endors la tête heureuse, la
frustration envolée et un sourire niais au visage … Fisherman in Paradise.
L’Aventure continue ...
Woof !!!
